Depuis quelques temps, le niveau des comptes rendus de tournoi monte en flèche (mais pas spécialement les résultats sur le terrain :D).
Échaudé par le magnifique texte d'Olivier V. après le Spring Touch, Olivier S., l'autre prof de lettres, s'est lancé dans la poésie !
Profitez-en, la qualité va gravement chuter pour le tournoi des Volcans dont le compte rendu sera rédigé par..... Romain...
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Chante, ô muse du touch, les exploits des poulets,
Roosters, Flying Gallus, qui, loin d’un camouflet,
Ont porté haut du club les couleurs pour le TIP,
De tous les tournois européens l’archétype.
Derrière une immense armée de bras bénévoles,
Installant barnums, préparant salades folles,
La vaillante équipe affronte les Malaisiens,
Vifs scorpions faisant face aux poulets essonniens :
Succès sur le dard du bec des gallinacées
Et le cocorico retentit exalté !
La seconde opposition est plus difficile.
Le match ne tient à rien, suspendu à un fil,
Mais les Phantoms anglais en deuxième mi-temps
De briser nos espoirs. Bien qu’équipotents,
Du moins en apparence, ils terminent devant :
Cinq à deux, l’écart s’avère assez important.
C’est alors que se dresse devant les joueurs
Un pic, un roc, que dis-je ! une effarante hauteur !
Celle de la tour de Londres, London Otters,
Surpassant les efforts de nos braves Roosters.
Les loutres anglaises nous font boire la tasse
Et finiront le tournoi à la première place.
L’après-midi ne fut pas moins sensationnel
Pour tenter de gagner la Bowl officielle.
Foulant à nos pieds la montagne grenobloise
(Mais perdant Sophie d’une blessure sournoise),
Triomphant de nouveau de la team malaisienne
Nous bravons en finale une team londonienne
Composée de joueurs venus du monde entier :
Contre London Galaxy, allons-nous gagner ?
Défenses acharnées, courses à mille à l’heure,
Un essai refusé, au moral la douleur,
Et nous nous inclinons, défaite cinq à trois.
À la brève tristesse succède la joie,
La joie d’avoir partagé des émotions fortes,
La joie d’avoir mouillé le maillot et le short,
La joie de l’amitié, d’une cohésion
Qui fait de nous malgré tout d’uniques champions !
Alors là !!! QUe dire ?
RépondreSupprimerIl n'y a pas que sur le terrain que les Roosters rivalisent !!!
Pour l'an prochain, il faudra penser à fournir une dictionnaire et un "Lagarde et Michard" aux nouveaux adhérents !
En tout cas, ça a le mérite de renouveler le genre du compte-rendu sportif !
Je ne voudrais pas faire mon rabat-joie, mais tant qu'on y est, autant le signaler : il n'y a pas de trait d'union à "compte rendu" (spéciale dédicace à Emeric !).
RépondreSupprimerJe ne vois pas de quoi tu parles...
SupprimerAh si, le commentaire de Fab... Ok ! ;)
SupprimerBien évidemment, comme si tu pouvais faire cette petite erreur...
SupprimerPine ailleurs.
SupprimerAprès de telles lignes,
RépondreSupprimerOn apparaît indigne
Ou pire, familier.
Qui osera s’exprimer ?
Mais je risque et j’assume,
Mon cerveau déjà fume
Pour la formulation
De toutes mes impressions
Une très grande joie, j’ai eu
De vivre cet événement
De voir nos jeunes talents
Et les bières que j’ai bu.
Une conclusion s’impose
À cette saison réussi
Romain et sa prose
Relèveront le défi.
Richard
J'aime !
SupprimerJe crois bien que Richard,
Supprimers'il nous sort quelques vers,
n'a pas du seulement boire
un ou deux petits verres.
M'est avis que le sbire
Quand il tenait le bar
n'a pas fait que servir
La bande de soiffards
Il a du bien souvent
Gouter les peintes servies
Assurant le client
de l'état des demis.
"Il est bon, il est frais"
Clamait-il ravi
Cependant qu'empirait
son taux d’alcoolémie.
Résultat le dimanche,
Il se sent l'âme poête.
Arnaud, lui, en revanche
s'interroge et s'inquiète :
"Comment avons-nous pu,
toute la journée durant
Vider 50 fûts,
Sans même gagner d'argent !"
ARRÊTEZ !!!
SupprimerRomain va s'y mettre
si vous continuez !
Et je ne crois pas être
Prêt à le supporter...
"Les plus beaux vers sont ceux qu'on n'écrira jamais."
Supprimeret paf! je t’agrafe comme un piaf,
et bim! magnanime et sublime, j'te lime
Juliette trouve ça beau ces sportifs poètes.
SupprimerIl y en a dans les jambes et dans la tête.
Vous avez remarqué depuis quelques temps on ne voit plus Pedro !!!
SupprimerY-a-t-il un lien ?
Quand au poème d'E...merdic je suspecte que sa tendre muse l'a bien aidé ! Même si une légère faute laisse planer un doute:
Pinte eusse été mieux pour parler breuvage que peinte qui ne s'emploie qu'en picturale expression !
Après le TIP : Touch In Paris, nous avons le Touch In Poème
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