LAS FALLAS Valencia 2015 : 7 matchs, 12 soirées (Résumé 1)

De notre envoyé spécial sur place, Jérémy

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Comment vous mettre dans l’ambiance de cette merveilleuse compétition qui s’est déroulée sous le  soleil de Valencia ?

Pour faire concis, la performance sportive fut de fort bon acabit :

Les 11 acteurs [Aude, Colette, Sarah, Sophie, Arnaud, Baptiste, Damien, Emeric, Jeremy, Nicolas, Yohan] sont allés chercher une excellente 3e place, bien méritée.

Pour le détail, je vous propose de revenir sur quelques points fondamentaux :

1. ESPRIT DE GROUPE

Tout a commencé dès la sortie de l’aéroport. La liaison en taxi jusqu’à l’hôtel s’est réalisée en bloc 

compact, les 3 voitures ne faisant qu’un, bravant les signalisations routières qui tentaient de 

s’opposer à cette communion. La cohésion de l’équipe montrait alors déjà les signes d’un groupe qui 

vit bien. L’esprit de groupe, c’est aussi le sens du sacrifice, au profit de l’intérêt collectif, comme 

l’infiltration de Sarah 2 jours avant au risque de ne pas pouvoir courir, et l’éloignement d’une mère 

et de son tout jeune bébé le temps d’un week-end (merci Sophie). 

Parfois avec des allures de secte autour de son gourou, tantôt avec un air de basse-cour à l’unisson, 

donnant le tempo des cocottes en attendant le cocorico percutant du rooster, l’équipe volait de ses 

propres ailes, de ses bonnes cuisses et de ses ailières véloces, en s’imposant d’entrée face aux locaux 

de Los Magos.

2. COMMUNICATION

Ne pas s’étendre sur le sujet. Au-delà de l’harmonie volaillère qui régnait, pas besoin de se parler 

pour se comprendre… Enfin presque, il aurait bien fallu s’entendre pour les commandes de boissons, 

n’est-ce pas Nico et Sophie ?… Disons que sur le terrain, la transmission est bonne, jusque dans les 

combinaisons défensives innovantes, quand Colette envoie Emeric assommer une adversaire d’un 

coup de genou à la tête. C’est pas joli, joli, mais très efficace pour péter les dents des crocodiles du 

CSSC Crocodiles London.

3. FRAICHEUR PHYSIQUE

Une compétition bien préparée est une compétition sans blessure. C’est pourquoi, peu d’entre nous 

sommes restés indemnes : 1 ménisque au 1er match pour Jeremy, 1 cheville pour Sarah, 1 muscle de 

l’entre-jambe pour Yo, 1 autre cheville pour Nico, 1 hypertrophie labiale carabinée pour Aude, et 1 

trouble aigu de l’éructation incontrôlée de Baptiste. Ça a l’air de rien, mais pour un tournoi 

handisport, nous avions largement notre place.

4. GOUT DE L’EFFORT

Le mot d’ordre : répéter sans relâche les efforts, du matin au soir, et du soir au matin. Même une fois 

la compétition terminée, les entraînements spécifiques se sont poursuivis avec des disciplines très 

diversifiées. Les dieux de l’Olympe n’avaient qu’à bien se tenir face aux démonstrations de saut de 

haie d’Emeric, qui a emmené dans son sillage Baptiste, Arnaud, Nico et  Jeremy, pour tutoyer les cimes,

complétées par un peu d’escalade urbaine, ainsi que la préparation au marathon prodiguée par Yo et 

suivie par tous, ou encore le fulgurant 400m rond-point de Nico qui avait de quoi donner le tournis 

pour travailler l’explosivité. Grâce à cette abnégation ininterrompue, l’équipe a su trouver les 

ressources pour réaliser ses belles performances. 

4 facteurs importants pour 4 victoires, mais qui sont indissociables des faits de jeux extraordinaires 

qui viennent de nulle part, ou plutôt du surpassement de soi.

5. EXPLOIT 

Et des exploits, il y en a eu, presque des miracles. Parmi ceux-ci, je vous en distille quelques-uns :

- Le 1er essai de Sarah en compétition internationale

- La spéciale d’Emeric, sur arrows, sprint long de ligne côté fille

- Un match nul contre les Hot Custard

- La chevauchée fantastique de Nico en finale, au cours de laquelle il a parcouru 50m et effacé 

presque toute l’équipe adverse. La question  «que se passe-t-il dans ta tête quand tu fais ton 

slalom dans la défense des hollandais ?» est d’ailleurs restée sans réponse à moins que vous 

ne compreniez ceci « quand je suis fatigué, j’ai faim ».

- L’essai de Damien qui a entériné la victoire pour le podium, seul au monde dans l’intervalle, 

en toute simplicité, la force tranquille. 

Le bilan : 4 victoires, 1 nul, et 2 défaites, dont l’une annulée par la victoire contre les mêmes amis 

hollandais, équipe au nom imprononçable de New Orleans Fluffy Dragons, au cours du match de 

classement.

Le secret sur cette campagne espagnole, c’est de relâcher la pression, de jouer sans la boule au 

ventre. Et pour cela, rien de tel qu’une thérapie de groupe. Secret médical oblige, je ne dévoilerai 

que le début d’une réponse (pour Baptiste) : le fait d’en parler, c’est avancer dans la guérison … 

après une telle épreuve, je ne pense donc pas désormais pouvoir guérir de cette addiction à ce sport 

de toqués qu’est le Touch.

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Des photos, des vidéos, from Armaud F :

From Damien :